Type d'étude :
- Enquête
Promoteurs/investigateurs :
Marie-Camille Lafargue, Interne DES néphrologie, 5ème semestre, Université Paris Descartes
Pr Arsène MEKINIAN MD, PhD, Service de Médecine Interne à l’Hôpital Saint Antoine, Paris
Pr Olivier FAIN MD, PhD, Service de Médecine Interne à l’Hôpital Saint Antoine, Paris
Pr Marie ESSIG MD, PhD, Service de Néphrologie à l’hôpital Ambroise Paré, Boulogne-Billancourt
Contexte et justification de l’étude :
Les syndromes myélodysplasiques (SMD) et la leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC) sont des pathologies malignes particulièrement fréquentes chez le sujet âgé (1). Dans près de 15% des cas, une pathologie dysimmunitaire peut être associée à ces hémopathies, telles que des vascularites, la polychondrite atrophiante ou le syndrome de Sweet (5,6). Des atteintes rénales paranéoplasiques, telles que les lésions glomérulaires minimes et glomérulonéphrites membrano-prolifératives sont bien connues au cours de certaines hémopathies, telle que les lymphomes (2–4), mais leur prévalence et caractéristiques sont moins bien étudiées au cours des SMD/LMMC (7–16).
Objectif principal
- Le but de cette étude est de décrire les différents types d’atteintes rénales ainsi que leur évolution et leur prise en charge survenant au cours des SMD/LMMC.
Objectifs secondaires :
- Décrire les caractéristiques des SMD/LMMC associées à une pathologie rénale
- Décrire les facteurs non hématologiques associés à la survenue d’une atteinte rénale au cours des SMD/LMMC
Schéma de la recherche :
Il s’agit d’une étude multicentrique française, observationnelle et rétrospective, basée sur un recueil de cas provenant de différents types de services (néphrologie, médecine interne, hématologie).
Critères d’inclusion :
- SMD/LMMC selon classification OMS de 2016 (1)
- Présence d’une anomalie de la fonction rénale définie par :
- Un DFGe < 60 mL/min/1.73m²
- Et /Ou une protéinurie supérieure à 500 mg/g de créatinine
- Et/Ou une anomalie du sédiment urinaire (hématurie > 10000/mL ou leucocyturie > 10000/mL en l’absence d’infecton urinaire ou de lésions urologiques)
- Avec un délai diagnostique entre l’atteinte hématologique et l’atteinte rénale de 10 ans au maximum
Critères de non-inclusion :
- Toute maladie rénale antérieurement connue qui reste stable après le diagnostic d’hémopathie
Si vous disposez de telles observations, merci de nous contacter :
Tous les collègues seront co-auteurs de la publication et des présentations de cette étude.