COLLOQUE DE LA JOURNEE MONDIALE DU REIN
Mercredi 13 mars 2024 à 14 h 30
Académie nationale de médecine
16, rue Bonaparte - 75006 Paris
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le jeudi 14 mars 2024, pour la 19ème année consécutive, la Journée Mondiale du
Rein est organisée par les Fondations du Rein de plus de 40 pays, afin de sensibiliser
l’opinion, les pouvoirs publics et les professionnels de santé, à l’impact des maladies rénales sur la
santé publique, soit 6 millions de personnes en France. Le thème retenu pour l’édition 2024 vise à
mettre en lumière le fardeau croissant que représentent les maladies rénales et les
disparités et iniquités en matière de santé rénale dans le monde. et le slogan est : "La
santé rénale pour tous – Promouvoir un accès équitable aux soins et une utilisation
optimale des médicaments".
Cette Journée Mondiale du Rein sera marquée en France par de
nombreuses opérations de dépistage, dans le cadre de la Semaine nationale du Rein, organisée par
l’association de patients France Rein, en partenariat avec les professionnels de santé.
Elle sera marquée également par la tenue la veille, le mercredi 13 mars 2024, d’un colloque "La
santé rénale pour tous : De la prévention à l’accès aux soins et aux traitements pour tous", libre
d’accès à l’Académie nationale de Médecine, organisé par la Fondation du Rein, en
partenariat avec l’Académie nationale de Pharmacie, la Société Francophone de Néphrologie, Dialyse et
Transplantation (SFNDT), l'association de patients France Rein et l’Association Régionale de
Néphrologie d’Ile-de-France (Rénif).
Les récentes avancées thérapeutiques offrent des possibilités inédites de prévenir ou de
retarder la maladie et d’atténuer les complications telles que les maladies cardiovasculaires et
l’insuffisance rénale, prolongeant ainsi la qualité de vie des personnes atteintes de maladie rénale chronique
(MRC), longtemps silencieuse. Alors que ces nouvelles thérapies devraient être accessibles à
tous les patients, dans tous les environnements, des obstacles tels que le manque de
sensibilisation à la MRC, et donc de prévention, le manque de connaissances des
nouvelles thérapies, la pénurie de spécialistes des maladies rénales et le coût des traitements
contribuent à de profondes disparités dans l’accès aux traitements, qu’il s’agisse de la
prévention primaire et secondaire par des médicaments